Le grand
écart des femmes qui ne dansent pas Le film raconte les histoires de trois "superwomen", trois femmes prises entre le travail, les enfants et le soin des parents agés et dépendants. Il y a neuf ans, la comédienne Verena K. a installé chez elle sa mère, alors que ses propres enfants étaient âgés de quatre et neuf ans. La situation s’est compliquée, lorsque la vieille dame est devenue dépendante, car atteinte de démence sénile. Institutrice, Régine F. s’occupe beaucoup de sa mère depuis que cette dernière a eu une attaque cérébrale il y a trois ans. Créative, Régine a même réussi à lui faire faire revivre une vie normale. Mais le veuvage est passé par là et sa mère a dû aller dans une maison de retraite. Depuis, la fille est rongée par la mauvaise conscience. Christine B. est monteuse et élève ses enfants de douze et quatre ans. Il y a trois mois, elle a pris dans son appartement son père devenu hémiplégique. Elle veut prendre en charge le bien-être physique de l’auteur de ses jours et aussi réaliser certains projets communs avec lui. Mais est-ce vraiment réaliste ? Nos sociétés européennes vont-elles continuer de considérer les femmes comme taillables et corvéables à merci ? Travailler, c’est aujourd’hui faire preuve de flexibilité et de formidables capacités d’adaptation. Cela est-il conciliable avec l’élevage des enfants et l’attention à apporter à des parents malades qui requièrent beaucoup d’énergie et du temps ?
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