Le meilleur est à venir
une série de Sabine Jainski et Ilona Kalmbach
3 x 52 min.
arte / WDR 2015

Notre série documentaire sur les potentiels de l'age! Plus d'informations sur notre blog Le meilleur est à venir

1) La retraite? Non merci!

L’espérance de vie s’étant rallongée dans tous les pays d’Europe, le nombre de seniors augmente régulièrement. Or, beaucoup de retraités sont en pleine forme, prêts à consacrer leur énergie à des engagements associatifs et humanitaires, à s’investir dans la création artistique ou à transmettre leur savoir-faire. Avec la danseuse Fe Reichelt (90), l'expert sénior André Vallette (77) et l'ancienne ministre et chercheuse sur l'âge, Ursula Lehr (85)

2) Chez moi c'est chez toi

Comme souvent, les Suédois ont été les pionniers en lançant dès les années 1990 ce type de maisons. Elles sont construites par les municipalités puis les locataires les font fonctionner en autogestion. À Berlin-Kreuzberg, un groupe de femmes a repris cette idée mais dans une version plus moderne ; leur beginenhof est le centre de nombreuses activités sociales et créatives. À Villeneuve-d’Ascq, l’association des ToitMoiNous a ramé plusieurs années pour surmonter les obstacles administratifs.

3) Parlez-moi d'amour

Ce dernier volet de la série, qui aborde la question de l’amour et de la sexualité au troisième, voire au quatrième âge, s’ouvre avec Thérèse Clerc, la cofondatrice de la Maison des Babayagas, à Montreuil, récemment décédée, déplorant qu’on ne parle jamais du « dernier amour », mais toujours du premier : « Moi aussi j’aime bien encore être embrassée, prise dans les bras, ça c’est la vraie vie ! » À 87 ans, elle revendique une sexualité épanouie. Un sujet sur lequel elle vantait, comme pour les autres, la richesse de l’ « intergénérationnel », notamment dans le cadre de « l’Université du savoir des vieux » mise en place par les Babayagas.

L’Allemande Waltraud von Soosten, 81 ans, a retrouvé avec passion, cinquante ans après, un amoureux parti en Amérique: « C’est encore mieux qu’avant! Et on ne le savait pas ». Quant à Wolfgang Lucht, un veuf de 89 ans, il est retombé amoureux en maison de retraite de Bibiana Schönleber, de sept ans sa cadette: « Oui, les papillons, ils existent encore! »